⛈️ Var ; Après le drame humain, une crise agricole silencieuse s’installe 🍇
Les récentes intempéries qui ont frappé le département du Var ont coûté la vie à trois personnes. Une tragédie humaine qui nous touche tous profondément.
Plus de 9 fois sur 10, les blanchiments effectués par AGRIBIO DRONE sont réalisés avec des drones agricoles avec cuve et donc sans tuyau. Cela comporte énormément d’avantages mais aussi certains inconvénients. Mais alors pourquoi ils nous arrivent d’utiliser des drones avec tuyau pour des blanchiments de serres malgré leurs défauts ?
L’utilisation de drones pour le blanchiment des serres s’impose de plus en plus comme une alternative innovante aux méthodes traditionnelles. Avec le développement de technologies de plus en plus sophistiquées, deux approches principales se distinguent dans ce domaine : les drones équipés de cuves embarquées et ceux fonctionnant avec des tuyaux reliés à une cuve au sol. Chacune de ces solutions présente des avantages et des limites, dictées tant par des contraintes techniques que par des réglementations strictes. Cet article explore ces deux options, mettant en lumière leurs forces et leurs faiblesses dans le cadre d’applications agricoles et horticoles, tout en prenant en compte les défis liés à leur utilisation.
Les drones avec cuve, tels que ceux produits par DJI (modèle Agras) ou XAG, se distinguent par leur capacité à embarquer directement le produit de blanchiment. Cette caractéristique offre des avantages considérables en matière de précision et d’efficacité. Les cuves permettent de mesurer avec exactitude le volume de peinture appliquée par hectare, garantissant une homogénéité optimale des applications. Grâce à des buses rotatives performantes, ces drones assurent une pulvérisation uniforme, avec un excellent taux de recouvrement même dans des conditions de travail exigeantes. De plus, la possibilité de programmer des vols automatiques ou semi-automatiques réduit la dépendance à l’expertise humaine, tout en augmentant la rapidité d’exécution. Ces drones sont également capables de réaliser des vols croisés, ce qui améliore encore la qualité des applications en évitant les zones oubliées ou mal couvertes.
Ces atouts, les drones à cuve embarquée doivent composer avec des contraintes réglementaires sévères. Leur poids au décollage (MTOW), souvent supérieur à 25 kg, les soumet à une procédure d’évaluation des risques appelée SORA (Specific Operations Risk Assessment). Cette démarche, bien que nécessaire pour garantir la sécurité, engendre des délais significatifs avant toute opération. De plus, ces drones ne peuvent pas évoluer en zone peuplée si leur MTOW dépasse 8 kg, limitant ainsi leur utilisation dans des contextes où les serres sont situées près d’habitations ou d’autres infrastructures sensibles. Ces contraintes réglementaires réduisent leur attractivité, notamment pour les exploitants agricoles souhaitant une solution immédiatement opérationnelle.
Une alternative intéressante réside dans l’utilisation de drones sans cuve, connectés à un système de tuyau relié à une cuve au sol. Ce choix présente l’avantage d’alléger considérablement le drone, permettant ainsi de rester sous la barre des 8 kg de MTOW. Cette configuration est particulièrement adaptée aux zones peuplées, évitant la nécessité d’une évaluation SORA et facilitant les opérations proches des serres. En outre, la réduction du poids du drone améliore sa maniabilité, le rendant plus simple à opérer dans des environnements complexes ou exigus.
Cependant, cette solution comporte des limites importantes. Le tuyau, bien qu’essentiel pour alimenter le drone en produit de blanchiment, représente un risque potentiel. En cas d’enchevêtrement ou de blocage, il peut provoquer un crash, menaçant ainsi la sécurité de l’opération. De plus, le tuyau peut entrer en contact avec la surface du verre, laissant des traces sur le revêtement appliqué, ce qui affecte l’esthétique et la fonctionnalité du blanchiment. Sur le plan technique, cette approche n’offre pas la même précision que les drones à cuve embarquée. Le débit et le volume de blanc appliqués ne peuvent être connus qu’à la fin de l’opération, rendant difficile tout ajustement en temps réel. En outre, l’application manque d’homogénéité, et le résultat final dépend fortement des compétences et de la formation du pilote, qui doit effectuer un pilotage manuel précis.
Le choix entre ces deux solutions repose donc sur une évaluation minutieuse des besoins et des contraintes de l’exploitant. Pour les grandes serres situées dans des zones rurales ou peu peuplées, les drones à cuve embarquée semblent constituer une option privilégiée, grâce à leur performance et à leur précision. En revanche, pour des serres situées en zones urbaines ou à proximité immédiate de voisins, les drones avec tuyau et cuve au sol apparaissent comme une solution plus adaptée, malgré les compromis qu’elle implique en termes de sécurité et de qualité de l’application.
L’essor des drones dans le domaine du blanchiment des serres illustre l’importance de l’innovation technologique pour répondre aux défis de l’agriculture moderne. Les réglementations, bien que contraignantes, jouent un rôle crucial dans l’encadrement de ces pratiques, assurant à la fois la sécurité des opérations et le respect des normes environnementales. Pour les exploitants, l’enjeu réside dans la capacité à sélectionner la solution la plus adaptée à leur contexte, tout en évaluant soigneusement les coûts, les risques et les bénéfices à long terme. L’avenir de ce secteur semble prometteur, avec des innovations qui ne manqueront pas de repousser encore les limites de ce que les drones peuvent accomplir dans le domaine agricole.
Les récentes intempéries qui ont frappé le département du Var ont coûté la vie à trois personnes. Une tragédie humaine qui nous touche tous profondément.
« application de produits de biocontrôle, de produits autorisés en agriculture biologique et de produits à faible risque autorisée sur les parcelles agricoles dont la pente est supérieure ou égale à 20 %, sur les vignes mères de porte-greffes conduites au sol, et sur les bananeraies »
« Si les sénateurs votent comme les députés, elle sera définitivement promulguée et l’application de produits de biocontrôle, de produits autorisés en agriculture biologique et de produits à faible risque sera autorisée sur les parcelles agricoles dont la pente est supérieure ou égale à 20 %, sur les vignes mères de porte-greffes conduites au sol, et sur les bananeraies »
L’utilisation de drones pour le blanchiment des serres s’impose de plus en plus comme une alternative innovante aux méthodes traditionnelles. Avec le développement de technologies de plus en plus sophistiquées, deux approches principales se distinguent dans ce domaine
Nous encourageons fortement les députés à légiférer positivement sur l’usage des drones agricoles aériens dans le cas de TOUTES les parcelles agricoles (difficiles d’accès a minima) pour appliquer des produits phytosanitaires non CMR.
La cochenille tortue du pin a fait son apparition dans le golfe de Saint-Tropez.
Des traitements existent et sont autorisés par drone.
Nous sommes à votre disposition pour réaliser des devis de traitement de vos pins.
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Avec la décision publiée par l’AESA le 20 Oct. 2023, l’évaluation des risques prédéfinie PDRA S-01 a été modifiée pour tenir compte des travaux agricoles.