AGRIBIO DRONE

Drones Agricoles en France (Provence & Champagne, Occitanie et Vallée du Rhône, Bourgogne ...)

Comment choisir son drone agricole ?

Bien que la réglementation aérienne et agricole en France soit assez stricte et impose certaines limites à l'expansion du marché des drones agricoles, force est de constater que l'utilisation de drones gros porteurs dans les exploitations agricoles est en constante augmentation

Face à cette diversité de besoins et d'applications, nos clients présentent des profils variés. C'est pourquoi nous les accompagnons dans le choix de leur vecteur aérien, en fonction de leurs objectifs et de leurs contraintes.

Bien que la réglementation aérienne et agricole en France soit assez stricte et impose certaines limites à l’expansion du marché des drones agricoles, force est de constater que l’utilisation de drones gros porteurs dans les exploitations agricoles est en constante augmentation. Ces appareils volants sont de plus en plus sollicités pour diverses tâches, telles que le largage de trichogrammes, une méthode de lutte biologique contre les ravageurs, le blanchiment de serres pour réguler la température et la lumière, le semis à la volée pour une agriculture de précision, et la pulvérisation de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) sur des vergers et des vignobles. Les PNPP, qui ne sont pas des produits phytopharmaceutiques et ne nécessitent donc pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM), sont de plus en plus prisées pour leur impact environnemental réduit.
Face à cette diversité de besoins et d’applications, nos clients présentent des profils variés. C’est pourquoi nous les accompagnons dans le choix de leur vecteur aérien, en fonction de leurs objectifs et de leurs contraintes. Certains d’entre eux souhaitent réaliser en interne des opérations de drones agricoles, tandis que d’autres préfèrent faire appel à des prestations de services. Dans tous les cas, nous mettons notre expertise à leur disposition pour les aider à tirer le meilleur parti de cette technologie prometteuse, tout en respectant les réglementations en vigueur.

Capacité d’emport / charge utile

Lorsqu’il s’agit de choisir un drone pour une utilisation agricole, la charge utile est un facteur clé à prendre en compte. En effet, c’est elle qui déterminera les types d’applications que vous serez en mesure de réaliser, ainsi que le volume de solution (liquide ou solide) que vous pourrez apporter sur les parcelles. Tout d’abord, il convient de définir les types d’applications que vous souhaitez réaliser avec votre drone. Selon les cas, vous aurez besoin d’un appareil capable de transporter une charge utile plus ou moins importante. Par exemple, si vous souhaitez réaliser des pulvérisations de produits phytosanitaires, vous aurez besoin d’un drone capable de transporter une cuve de plusieurs litres, ainsi que d’un système de pulvérisation adapté. En revanche, si vous souhaitez réaliser des observations aériennes ou des relevés topographiques, une charge utile plus légère sera suffisante. Ensuite, il est important de déterminer le volume de solution que vous allez apporter sur les parcelles. Selon les cultures et les traitements à réaliser, les doses peuvent varier considérablement. Il est donc essentiel de choisir un drone capable de transporter la quantité de produit nécessaire pour couvrir la surface à traiter, tout en respectant les réglementations en vigueur.

Pulvérisation

Lorsqu’il s’agit d’applications liquides dans le domaine de l’agriculture, il existe une grande variété de cas de figure à prendre en compte. En effet, selon les types de cultures, les traitements à réaliser et les méthodes d’application, les quantités de produits nécessaires peuvent varier considérablement. Par exemple, dans le cas du blanchiment de serres, les volumes de solution à apporter peuvent rapidement atteindre des ordres de grandeur au millier de litres par hectare. Cette application consiste à pulvériser un mélange d’eau et de « blanc » technique sur les parois des serres, afin de réduire la luminosité et de réguler la température. Pour couvrir une surface importante, il est donc nécessaire de disposer d’un drone capable de transporter une cuve de grande capacité. D’un autre côté, pour la pulvérisation de produits tels que le lifofer, qui est un engrais foliaire à base de fer, les quantités nécessaires sont généralement plus faibles, de l’ordre de 50 litres par hectare. Dans ce cas, un drone de taille moyenne, équipé d’une cuve adaptée, peut suffire pour réaliser les traitements nécessaires. Il convient également de noter que certaines applications, telles que l’application de cuivre (tous les PPP UAB) ne sont plus autorisées en France en raison de leur impact environnemental par voie aérienne. Auparavant, les doses recommandées pour ce type de traitement étaient de l’ordre de 150 litres par hectare.

Semi à la volée

Pour réussir les semis à la volée par drone, il est essentiel de choisir le drone et le système de semis adaptés en fonction des cultures et des méthodes de semis. Les quantités de semences nécessaires peuvent varier considérablement, il est donc important de choisir un drone capable de transporter la quantité nécessaire tout en respectant les réglementations en vigueur. Les systèmes de semis à la volée permettent de répartir les semences de manière uniforme sur la surface à semer. Il est également important de prendre en compte d’autres facteurs tels que l’autonomie de vol, la facilité d’utilisation et la résistance aux intempéries. Les semis à la volée par drone peuvent offrir de nombreux avantages pour les agriculteurs, à condition de choisir le bon équipement et de respecter les réglementations en vigueur.

Cartographie / Arpentage

La télédétection multispectrale est une technique qui permet d’évaluer la santé et la vigueur des cultures en capturant des images dans différentes longueurs d’onde du spectre électromagnétique. À partir de ces données, il est possible de calculer différents indices qui fournissent des informations sur la biomasse, la chlorophylle, le stress hydrique et la nutrition des plantes. Les indices les plus couramment utilisés sont le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index), le GNDVI (Green Normalized Difference Vegetation Index), le SAVI (Soil-Adjusted Vegetation Index) et le REIP (Red Edge Inflection Point). Chacun de ces indices est calculé à partir de combinaisons différentes de bandes spectrales et fournit des informations spécifiques sur les cultures. La cartographie multispectrale est utilisée dans différentes filières agricoles pour optimiser la gestion des cultures. En identifiant les zones de stress hydrique, de carences nutritionnelles ou de maladies, les agriculteurs peuvent prendre des mesures ciblées pour améliorer la santé des plantes et augmenter les rendements. Les cartes multispectrales peuvent également être utilisées pour planifier les interventions culturales, telles que la fertilisation ou l’irrigation, en fonction des besoins réels des plantes. La société Agribio Drone propose des prestations de cartographie multispectrale pour les agriculteurs, les coopératives et les négoces agricoles. Les prestations comprennent la capture des images multispectrales, le traitement des données et la production de cartes d’indices végétation. Les cartes peuvent être fournies sous différents formats, tels que des fichiers GeoTIFF ou des cartes interactives en ligne. Pour effectuer des cartes de vigueurs par drones, il faut « dérouler la chaussette » et vérifier en amont ce que vous souhaiter calculer / capter. Si par exemple vous souhaitez effectuer des mesures avec l’indice BNDVI, alors vous avez besoin des longueurs d’ondes suivantes : NIR et BLEU. Si votre drone ou drone + charge utile n’a pas de bleu dans ses longueurs d’ondes alors vous ne pourrez pas faire de cartes BNDVI. C’est le cas pour le Mavic 3 Multispectral : la longueur d’onde bleu n’est pas présente.

Pour les drones d’épandage, quelle marque choisir ?

XAG, DJI, EFT ?

Les drones agricoles sont de plus en plus populaires dans l’industrie agricole en raison de leur capacité à optimiser l’application de produits chimiques, à planter des semences et à surveiller les cultures. Les entreprises chinoises telles qu’Effort Tech, XAG et DJI sont à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Les drones agricoles sont équipés de systèmes de pulvérisation à haute précision, de caméras multispectrales et de capteurs de débit d’air pour optimiser l’application de produits chimiques. Les agriculteurs peuvent également utiliser des drones pour planter des semences et surveiller l’état de leurs cultures en temps réel. Les entreprises proposent également des services de formation et de maintenance pour aider les agriculteurs à tirer le meilleur parti de leurs drones.
XAG
DJI
EFT

Quid des pompes et buses ?

Les pompes à membrane et les pompes péristaltiques sont deux types de pompes couramment utilisées dans diverses applications industrielles. Bien qu’elles fonctionnent de manière différente, elles partagent un principe commun de fonctionnement basé sur la création d’une pression pour déplacer un fluide à travers un système.
Dans une pompe à membrane, le fluide est déplacé à travers la pompe en utilisant une membrane flexible qui se déplace vers l’avant et vers l’arrière. À chaque coup de membrane, un volume spécifique de fluide est déplacé à travers la pompe et délivré vers l’installation. La quantité de fluide déplacé à chaque coup de membrane est appelée pulsation. Le débit de la pompe peut être ajusté en modifiant la fréquence des coups de membrane.
D’un autre côté, les pompes péristaltiques fonctionnent en utilisant un rotor équipé de rouleaux qui compriment un tube flexible à l’intérieur de la pompe. À mesure que le rotor tourne, les rouleaux compriment le tube à deux endroits différents, créant ainsi deux zones de vide qui aspirent le fluide dans la pompe. Lorsque les rouleaux se déplacent, le fluide est poussé à travers la pompe et délivré vers l’installation. Comme la pompe à membrane, la quantité de fluide déplacé à chaque tour de rotor est appelée pulsation. Cependant, contrairement à la pompe à membrane, les pompes péristaltiques délivrent deux pulsations par tour de rotor.
Les pompes à pistons sont des dispositifs couramment utilisés dans diverses applications industrielles pour transférer des fluides d’un point à un autre. Les pompes à pistons peuvent avoir différents nombres de pistons, chacun ayant des avantages et des inconvénients en fonction de l’application pour laquelle elles sont utilisées.
Les pompes à pistons avec 3 ou 4 pistons sont souvent utilisées dans les applications nécessitant un débit élevé et une pression constante. Les pompes à 3 pistons sont généralement utilisées dans les systèmes de pulvérisation de produits chimiques, tandis que les pompes à 4 pistons sont utilisées dans les applications de transfert de carburant et d’huile.
Dans une pompe à pistons avec 3 ou 4 pistons, chaque piston se déplace dans un cylindre séparé. Chaque piston est entraîné par un arbre à cames qui contrôle la course du piston. Lorsque les pistons se déplacent dans les cylindres, ils créent une pression qui déplace le fluide à travers le système. Le fluide est aspiré dans la pompe par l’intermédiaire d’une valve d’admission et est expulsé par l’intermédiaire d’une valve de refoulement.
Les pompes à pistons avec 3 ou 4 pistons sont souvent utilisées dans les applications nécessitant un débit élevé et une pression constante. Les pompes à 3 pistons sont généralement utilisées dans les systèmes de pulvérisation de produits chimiques, tandis que les pompes à 4 pistons sont utilisées dans les applications de transfert de carburant et d’huile. Les pompes à 4 pistons sont souvent plus coûteuses que les pompes à 3 pistons, mais offrent une durée de vie plus longue et une plus grande fiabilité.
Pour les buses, tout dépend des tailles de gouttes attendues. Pour cela, rien de mieux que de se reporter aux fiches techniques des produits et des catalogues de buses (Biodynamie, buses bas volume)

On m’a parlé de coupe-circuit ?

Le guide de mise en œuvre SORA (Specific Operational Risk Assessment) publié par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire fournit des lignes directrices pour l’évaluation des risques liés à l’utilisation de drones dans des opérations aériennes spécialisées. Les drones hors scénarios français et européens nécessitent une analyse de risque SORA/PDRA (Pre-Defined Risk Assessment) et doivent obtenir une autorisation d’exploitation.
Le guide recommande la présence d’un système de coupe-circuit pour les drones utilisés dans des opérations aériennes spécialisées. Ce système doit être conçu pour interrompre l’alimentation électrique du drone en cas de dysfonctionnement ou de perte de contrôle. Le système de coupe-circuit (par exemple de norme MoC 2511 Light-UAS-2511-01) peut être activé manuellement par l’opérateur ou automatiquement en cas de défaillance du système.
Le guide précise que le système de coupe-circuit doit être conçu pour minimiser les risques pour les personnes et les biens au sol en cas de panne ou de perte de contrôle du drone. Le système doit également être testé régulièrement pour s’assurer qu’il fonctionne correctement.
Il est possible que vous soyez aidé pour réaliser ces analyses de risques SORA / PDRA par des experts de la réglementation aérienne et des aéronefs sans personnes à bord. Nous pouvons vous mettre en relation avec des partenaires pour cela.

Quelle réglementation pour les drones agricoles ?

Analyse de risque SORA pour les drones > 25kg

Les drones agricoles de plus de 25 kg au décollage sont soumis à une réglementation stricte en matière de sécurité aérienne. Les exploitants de ces drones doivent effectuer une analyse de risques spécifique, appelée SORA (Specific Operational Risk Assessment), pour évaluer les risques liés à leurs opérations. La SORA est une méthodologie d’évaluation des risques qui permet de déterminer les mesures de sécurité appropriées pour une opération donnée. Elle prend en compte différents facteurs, tels que la nature de l’opération, les caractéristiques du drone, l’environnement de vol et les procédures d’urgence. L’analyse de risques SORA est obligatoire pour les drones supérieurs à 25 kg au décollage, conformément à la réglementation européenne sur les drones. Cette analyse doit être effectuée avant chaque vol et doit être mise à jour régulièrement en fonction des changements dans les opérations. La SORA permet de déterminer les mesures de sécurité appropriées pour une opération donnée, telles que la hauteur maximale de vol, la distance minimale par rapport aux personnes et aux bâtiments, et les procédures d’urgence en cas de panne ou de perte de contrôle du drone.

Usage de PPP avec AMM interdit en France

En France, l’utilisation de drones pour l’application de produits phytopharmaceutiques est encadrée par une réglementation stricte. Depuis le 1er janvier 2021, l’application de PPP avec AMM est interdite par voie aérienne, sauf dérogation. Cette interdiction vise à protéger l’environnement et la santé publique. La loi française prévoit des dérogations pour l’utilisation de drones dans l’application de PPP, mais ces dérogations sont soumises à des conditions strictes. Les exploitants de drones doivent obtenir une autorisation préalable de la part des autorités compétentes, qui évaluent les risques liés à l’opération et déterminent les mesures de sécurité appropriées. Les dérogations peuvent être accordées pour des situations spécifiques, telles que la lutte contre les organismes nuisibles, la protection des cultures ou la recherche scientifique. Cependant, ces dérogations sont soumises à des conditions strictes, telles que l’utilisation de produits phytopharmaceutiques autorisés pour une utilisation en agriculture biologique, la réalisation d’une analyse de risques spécifique et la mise en place de mesures de sécurité appropriées. Le Sénat avait voté en faveur de la réalisation d’essais (23.05.2023) pour l’utilisation de drones dans l’application de produits phytopharmaceutiques, mais cette proposition n’a pas été soumise au vote de l’Assemblée nationale. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation n’a pas non plus pris de décision sur cette question. Bien que des essais soient réalisés dans certains pays, il est important de noter que ces essais ne sont pas des prestations commerciales. Les essais sont réalisés dans des conditions contrôlées pour évaluer l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de drones pour l’application de produits phytopharmaceutiques. L’utilisation de drones pour l’application de produits phytopharmaceutiques avec AMM est interdite en France, sauf dérogation. Bien que le Sénat ait voté en faveur de la réalisation d’essais, cette proposition n’a pas été soumise au vote de l’Assemblée nationale et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation n’a pas pris de décision sur cette question. Les essais réalisés dans certains pays ne sont pas des prestations commerciales et sont réalisés dans des conditions contrôlées pour évaluer l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de drones pour l’application de produits phytopharmaceutiques.
Le choix d’un drone agricole dépend de nombreux facteurs tels que la capacité d’emport, la charge utile, la réglementation en vigueur, le type d’application et les caractéristiques du terrain. AGRIBIO DRONE peut vous accompagner dans le choix de votre drone agricole en fonction de vos besoins et de vos contraintes, tout en respectant les réglementations en vigueur. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

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