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La position du Rapporteur Ă©tant l’interdiction pure et simple des applications par drones au mĂȘme titre que les avions et hĂ©licoptĂšres, il est encore temps d’en parler Ă  vos Ă©lus AssemblĂ©e nationale et SĂ©nat, syndicats agricoles Syndicat CFTC , Chambres d’agriculture, COPA COGECA, FNSEA etc…

Le vote de la position qui semble faire consensus actuellement au sein de la commission ENVI sonnera la fin des possibilitĂ©s que le drone offre Ă  l’agriculture de prĂ©cision, et Ă  l’objectif de rĂ©duction de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Soufre OUI ? Cuivre NON ?

Le projet de la commission europĂ©enne serait d’autoriser les applications de biocontrĂŽles, mais pas des produits avec AMM. D’un point de vue agronomique, le fait de n’autoriser que les produits de biocontrĂŽle est une aberration totale. Car cela exclura de fait, par exemple, le cuivre pour le traitement de la maladie cryptogamique « mildiou », en l’absence de produit de remplacement au moins aussi efficace (actuellement le cuivre est candidat Ă  la substitution, mais pas grand-chose de neuf Ă  ce sujet). L’agriculteur avec des parcelles en fortes pentes pourrait donc passer le soufre (biocontrĂŽle contre l’oĂŻdium) par drone, mais continuerait Ă  passer le cuivre avec un pulvĂ©risateur Ă  dos
 Ubuesque !

Un allié de poids sur les parcelles en fortes pentes !

Le drone pour la pulvĂ©risation des cultures est attendu par l’ensemble des agriculteurs qui ont des cultures qui sont en fortes pentes (> 30%) pour mettre un terme aux traitements Ă  dos d’homme avec pulvĂ©risateur thermique entrainant des chutes, des intoxications, de la pĂ©nibilitĂ©.

Avec des applicateurs pas forcĂ©ment dĂ©tenteurs du certiphyto pour l’application, ni porteurs d’équipements de protection individuelle. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©, en France, par la  mutualitĂ© sociale agricole (MSA) de l’ArdĂšche qu’il y avait 300 fois moins de rĂ©sidus sur la combinaison du tĂ©lĂ©pilote vs la combinaison de l’applicateur avec pulvĂ©risateur thermique Ă  dos (source). La Suisse a actuellement de l’avance sur l’Europe pour le dĂ©ploiement des drones (source).

Sur le terrain, l’expĂ©rimentation satisfait tous les acteurs (Chambre d’agriculture, Institut français de la vigne
). Les drones Ă©quipĂ©s de buses et d’un systĂšme de gĂ©olocalisation font leurs preuves. Ils Ă©voluent d’un mĂštre cinquante Ă  trois mĂštres au-dessus des feuillages. Pour rappel, les produits dispersĂ©s sont homologuĂ©s en agriculture biologique. Pour Claude, il n’y a pas de comparaison possible : « lĂ  oĂč le drone va intervenir plus prĂ©cisĂ©ment en mobilisant juste deux personnes (pilote et une personne pour recharger l’outil) et des produits bio (cuivre et soufre) ; en manuel, il faudrait cinq personnes sans doute avec des produits plus costauds et des risques plus Ă©levĂ©s ! »

Vers l’homologation

Les acteurs concernĂ©s souhaitent obtenir une homologation de l’usage du drone. D’ici lĂ , ils demandent de pouvoir poursuivre les expĂ©rimentations. Ils souhaitent Ă©galement porter le sujet auprĂšs de l’Union europĂ©enne dans le cadre de la rĂ©vision de la directive 2009/128 (utilisation durable des pesticides)

La CFTC-AGRI espÚre que, dans ce dossier, « les conditions de travail seront un argument de poids. »

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